Le 21 décembre 2017
Agissons ensemble, gagnons des moyens
pour l’action sociale !
Les professionnel-le-s du « social » alertent ! Ils constatent des effets en cascade :
- Faute de personnel en nombre suffisant et de moyens, les services d’aide sociale à l’enfance (SASE) ne peuvent plus s’occuper correctement des enfants dont ils ont la charge.
- Les difficultés des SASE se répercutent sur d’autres services comme le Service social départemental (SSD) qui n’a plus les moyens pour accompagner les familles
- Faute de personnel et de médecins, les services de PMI ne peuvent plus faire correctement leur travail de prévention auprès des tous petits
- Faute de moyens, les associations chargées de prévention, d’accueil, d’éducation des enfants ne peuvent plus assurer pleinement leurs missions
- Les assistants familiaux se voient confier des enfants qui devraient être pris en charge par des structures spécialisées. Le manque de places d’accueil en établissement impacte sur les enfants et sur toutes les structures d’accueil.
Des personnels en souffrance
Les réorganisations successives, au niveau des MDS et de la DGAS, ont eu pour effet de décourager les agents, provoquant un grand nombre de départs.
Aujourd’hui, il manque trop d’agents pour pouvoir répondre aux exigences de missions de service public, en lien notamment avec les Associations chargées de la protection de l’Enfance.
Le désengagement financier et organisationnel du Département fait porter des responsabilités disproportionnées aux agents de terrain et met les agents, les usagers et le service public en danger.
Cette situation entraîne une grande souffrance au travail à la fois des agents du Conseil départemental (tous postes confondus) et des salariés des associations. La responsabilité pénale et morale ne semble plus reposer que sur les seuls salariés…
Le 20 octobre 2017, les agents des Maisons Des Solidarités (MDS) et de la Direction générale adjointe des Solidarités (DGAS) se mobilisaient avec des assistants familiaux sur la question des moyens ainsi que l’organisation et la finalité de leurs missions.
La précarité pour faire face à la surcharge de travail !
Contrats aidés supprimés, recours aux CDD sans possibilité de les transformer en CDI, malgré la demande des salariés
Maisons départementales Des Solidarités :
Travail désorganisé
+ Manque de moyens
___________________________
= ○ Charge de travail insupportable
○ Heures supplémentaires non reconnues
Pour répondre aux besoins des populations, la CGT revendique :
- La création de 50 postes dans les MDS et la transformation des contrats aidés et des CDD en CDI pour les associations partenaires qui assurent une mission de service public ;
- La prise en compte réelle de toutes les heures effectuées (halte au travail dissimulé) pour améliorer les conditions et la qualité de travail ;
- Attribuer aux organismes partenaires des moyens financiers suffisants pour permettre notamment d’embaucher afin d’éviter la surcharge de travail ;
- Une véritable politique d’intégration et de formation des MNA, une véritable politique d’accompagnement des bénéficiaires du RSA
La CGT appelle les agents du Département et tous les salariés de l’action sociale à se mobiliser et décider d’un arrêt de travail
le 21 décembre 2017 à partir de 9h et à manifester devant le CD77, réuni en séance à Melun pour adopter le budget.
Pour vous organiser, vous syndiquer prenez contact avec la CGT :
Agents du Conseil Départemental : cgt@departement77.fr
Salariés des autres structures : udcgt77@wanadoo.fr
Tract 21 décembre 2017 Préavis grève 21 décembre 2017