Troubles Musculo-Squelettiques = TMS !
Voici ce qu’en dit le site de l’INRS
Tendinopathie, syndrome du canal carpien au poignet, épicondylite au coude, hygroma du genou en sont quelques exemples.
Ils s’expriment par de la douleur mais aussi par de la raideur, de la maladresse ou une perte de force. Quelle que soit leur localisation, les TMS peuvent devenir irréversibles et entraîner un handicap durable.
Afin que ces maladies ne deviennent pas chroniques, elles doivent être diagnostiquées et prises en charge précocement.
Les TMS sont de loin les maladies professionnelles reconnues les plus fréquentes.
Ils sont le résultat de la combinaison de multiples causes liées au poste de travail et à son environnement, à l’organisation du travail, au climat social dans l’entreprise. L’accroissement des contraintes de productivité, l’intensification du travail dans un contexte de vieillissement de la population active expliquent au moins en partie l’augmentation des TMS dans la population active au cours des deux dernières décennies.
Il ne faut pas hésiter à les faire reconnaître comme « maladie professionnelle », c’est-à-dire les déclarer auprès de la DRH. Nous contacter éventuellement pour plus de précisions.
Et en plus, cela coûte cher non seulement à l’entreprise mais surtout à ceux qui en sont victimes. Au Conseil départemental, nous constatons un nombre croissant de TMS chez les agents qui travaillent dans les collèges notamment. La dureté de leur travail, l’amplitude horaire des journées (en raison de l’annualisation), le manque de matériel adéquat, font qu’ils se blessent et que les articulations sont abimées.
Depuis de nombreuses années, la CGT dénonce cet état de fait et exige un renforcement des équipes, la fourniture de matériel adapté, des formations poussées en matière d’ergonomie et de pratique professionnelle.
Cette année (seulement), un groupe de travail auquel participent des représentants du personnel et de mandatés CHSCT travaille sur cette question. Les premières conclusions devraient être mises en pratique dès 2018.