Les risques psychosociaux (RPS) correspondent à des situations de travail où sont présents, combinés ou non :
- du stress : déséquilibre entre la perception qu’une personne a des contraintes de son environnement de travail et la perception qu’elle a de ses propres ressources pour y faire face ;
- des violences internes commises au sein de l’entreprise par des salariés : harcèlement moral ou sexuel, conflits exacerbés entre des personnes ou entre des équipes ;
- des violences externes commises sur des salariés par des personnes externes à l’entreprise (insultes, menaces, agressions…).
Ce sont des risques qui peuvent être induits par l’activité elle-même ou générés par l’organisation et les relations de travail.
L’exposition à ces situations de travail peut avoir des conséquences sur la santé des salariés, notamment en termes de maladies cardio-vasculaires, de troubles musculosquelettiques, de troubles anxio-dépressifs, d’épuisement professionnel, voire de suicide.
Les employeurs (publics ou privés) doivent étudier ces risques, les faire figurer au document unique des risques professionnels, établir des plans de prévention et surtout les mettre en œuvre !
Or, des instructions très précises ont été données par les ministères et devraient être mises en œuvre depuis 2015 suite à l’accord-cadre de 2013 et à un protocole d’accord de 2014.
Cette mise en œuvre est précédée d’une phase de bilan de l’existant établie par l’employeur et le CHSCT. Elle passe par une étude, auprès des salariés, de leurs conditions de travail, du travail réel au regard du travail prescrit, etc…
Au Conseil départemental, un groupe de travail composé des agents du service santé au travail et de représentants du personnel a commencé à se réunir. Mais les réunions ne sont pas fréquentes et le travail peine à avancer. 2018 sera-t-il plus productif ???