21 décembre : retour sur la mobilisation

De nombreux professionnels des MDS rejoints par les collègues de l’ADSEA et soutenus par l’Union départementale CGT 77, des agents communaux, de l’Education Nationale, des retraités se sont réunis sur le parvis du Conseil départemental pour porter nos revendications.

Delphine DEPAY, assistante sociale, représentante de la Fédération CGT des Services Publics, en charge du collectif de la filière médico-sociale a fait le déplacement pour soutenir notre action et nous inviter à rejoindre le collectif.

Ensemble, nous revendiquions :

  • La création de 50 postes pour les MDS pour répondre à l’urgence
  • Le paiement ou la récupération de toutes les heures travaillées, la fin de l’écrêtage des heures. 
  • Des moyens pour les organismes partenaires et une véritable politique d’intégration et de formation des MNA, ainsi qu’un réel accompagnement des bénéficiaires du RSA

 

Aujourd’hui où en sommes-nous ?

Une délégation a été reçue par M. J.C. Louchet, Directeur général des Services (DGS), Mme M.N. Villedieu, Directrice générale adjointe des Solidarités (DGAS) et Mme A. Attiach, secrétaire générale de la DGAR. Nous avons rappelé nos principales revendications en insistant sur le fait qu’elles avaient été exposées lors de la manifestation du 20 octobre dernier et qu’aucune avancée n’a été constatée à ce jour…

Le DGS nous informe que le Département, avec l’Association des départements de France (ADF) négocie avec l’Etat, la prise en charge des MNA par les services de l’Etat. Une réponse sera apportée courant janvier. Il semble que l’Etat prendrait l’évaluation en charge, ce qui, à ce jour, n’allège en rien la charge de travail des agents des MDS.

Le Conseil départemental ne veut pas créer de postes supplémentaires (hormis les 5 postes « volants » annoncés). L’Administration n’admet pas non plus qu’il puisse y avoir écrêtage d’heures du fait de la surcharge de travail !

C’est scandaleux de laisser croire que la modulation du temps de travail permet d’organiser le travail, de manière à ne pas faire d’heures supplémentaires.

Il faut que les agents fassent prendre en compte, par leurs chefs de service, leur charge de travail selon le règlement intérieur DGAS. Et il faut que les heures supplémentaires nécessaires à la réalisation des missions deviennent visibles…

On lâche rien !!! Rendez-vous en 2018 !

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